Les 100 premiers – Bilan

Tu t’en seras peut-être rendu compte : j’aime bien les bilans. Déjà parce qu’ils me permettent souvent de concilier les lettres et les chiffres, mais aussi parce qu’ils font d’excellents jalons. Souvent synonymes de clôture, ils m’évoquent plutôt des points d’étape ou de comparaison, sortes de captures d’écran du réel auxquelles me reporter plus tard pour mettre en perspective le chemin parcouru, l’évolution, par rapport au ressenti à un instant t. Ainsi donc, comme j’ai rendu/je rendrai cette année ma centième traduction « longue » (je m’y perds un peu, je ne sais pas exactement où j’en suis, mais grosso modo c’est par là), l’heure n’est pas plus mauvaise qu’une autre pour faire le point. (.) Et si j’ai tout bien compris, il me faudra accomplir 43 annuités pour toucher une retraite à taux plein, ce qui signifie que j’ai peu ou prou atteint le tiers de ma carrière. Objectif 300, donc ? Honnêtement, cela m’étonnerait, pour plein de raisons, mais on en reparlera au point d’étape des 200.

En réalité, ma carrière de traducteur a vraiment commencé en 2007, mais là aussi c’est un peu flou : j’ai été diplômé en 2005, j’ai traduit quelques trucs (notamment des nouvelles dans la revue Fiction, une notice explicative de Sudokus pour les Éditions 84 ou quelques Grands discours de l’histoire chez Librio), mais ma première traduction longue m’a été confiée par Bragelonne fin 2007. Et c’est ce point de départ-là que j’ai retenu pour attaquer ce bilan, que j’ai par commodité choisi de dresser par éditeur.

J’aurais pu choisir un bilan purement chronologique (par date de signature de contrat ? de rendu ? de publication ?), mais cela m’aurait demandé pas mal de recherches peu intéressantes. J’aurais aussi pu classer par genre, mais j’ai traduit de nombreux ouvrages à cheval sur plusieurs, alors c’était bien trop compliqué et il risquait d’y avoir des doublons. Alors je suis parti sur du bilan par éditeur à peu près chronologique, mais pas tout à fait. L’essentiel est que tout y soit ou presque. Et j’espère parvenir ici à dresser la liste exhaustive des ouvrages que j’ai eu l’occasion de traduire et à les résumer très succinctement (en m’autorisant en dernier recours un coup d’œil aux 4e de couv – il faut bien qu’elles servent parfois –, parce que certains me sont à peu près (totalement) sortis de la tête, sans forcément préjuger de leur qualité ni de leur intérêt. Autant je connais un bouquin presque par cœur au moment où je le rends, autant ma mémoire a parfois besoin d’effectuer un léger reset pour libérer de la place. L’histoire me revient généralement assez vite quand je rouvre l’ouvrage concerné, mais ça m’amuse aussi de constater à quel point je peux être à côté de la plaque parfois, sur des livres que j’ai pourtant tous lus au moins deux fois, écrits une fois, et reparcourus souvent entre une et trois fois, au gré des échanges avec les éditeurs ou éditrices.)

Au cours des semaines à venir, je mettrai donc régulièrement à jour ce billet en ajoutant un lien par éditeur.

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