Ça y est, il a paru ou est paru, l’un et l’autre se dit ou se disent, et ce ne sont pas les Justin(e) qui me démentiront (même s’ils ont tort, et que le tordu, mais je m’égare). Je crois que, depuis le mois de juin, il ne s’est pas écoulé une journée sans queLire la suite « Nouveauté 2023 (4) : Un jour de nuit tombée »
Archives de la catégorie : Risques du métier
L’enfer du traducteur
Je viens de mettre un point final à la relecture d’une des traductions les plus complexes qui m’aient été confiées. Pourtant, elle ne payait pas de mine : comme d’habitude, j’ai rapidement parcouru le bouquin pour me faire une idée avant d’accepter le projet, sans rien déceler de particulier. Pour le coup, ça ne tientLire la suite « L’enfer du traducteur »
Nouveauté 2023 (1) : Dragon Assassin
Pour bien commencer l’année, cette grosse petite nouveauté parue à l’instant chez PKJ (je te l’avais annoncée dans mon bilan, ce n’est donc pas la surprise du siècle). Je dis grosse petite, car le bouquin fait quand même 450 pages, mais il contient trois tomes distincts (qui se suivent, néanmoins). L’éditeur annonce à partir deLire la suite « Nouveauté 2023 (1) : Dragon Assassin »
Bilan 2022 en chiffres et en lettres
Comme j’ai décidé de ne plus travailler jusqu’à la fin de l’année (bon, ça s’est mal goupillé, normalement je décide ça plus tôt), l’heure est venue de dresser le traditionnel bilan pour l’année écoulée. Ça va être l’occasion de comparer 2022 à la précédente. À vue de nez, je dirais que j’ai plus travaillé, parceLire la suite « Bilan 2022 en chiffres et en lettres »
Qui es-tu, mastodonte ?
Puisque la sortie est désormais officialisée, je peux enfin te parler un peu plus en détail de mon mastodonte de l’année (si tu n’as pas suivi, ça a commencé ici, et ça s’est poursuivi là et là, pour se conclure à cet endroit). Ce fut un IMMENSE honneur pour moi de traduire ce nouvel opusLire la suite « Qui es-tu, mastodonte ? »
Point final mastodonte
Fini. Finifinifinifinifinifinifinifinifinifinifini. J’ai fi-ni. FINI ! C’est à peu près l’état d’excitation dans lequel je me trouve après avoir fini (oui, tu as bien lu, fini) ce projet monstre qui m’occupe depuis juillet (celui dont je t’ai parlé là, là et là). C’est pourtant pas la première fois que je finis (finis !) une trad, mais celle-ciLire la suite « Point final mastodonte »
Point d’étape mastodonte – 3
(Tu peux retrouver les deux premières parties ici et là.) Traditionnel point d’étape, à présent que je suis venu à bout de la troisième partie. Celle-ci est un poil plus longue que les deux premières réunies (789 000 signes contre 772 000). À côté, la fin du texte ne devrait être qu’une formalité (à peine 400 000 signes,Lire la suite « Point d’étape mastodonte – 3 »
Point d’étape mastodonte – 2
Me voici ni très bavard ni très assidu, les lectures en retard s’accumulent, les feuillets traduits aussi. Après un ralentissement assez malvenu (le texte définitif s’avère truffé de microchangements par rapport à la V1 sur laquelle je bossais, j’ai donc dû tout pointer pour ne rien laisser passer – il y a quelques bidouilles sansLire la suite « Point d’étape mastodonte – 2 »
Point d’étape mastodonte – 1
Je le savais depuis longtemps : mon plus gros chantier de l’année – tant en termes de volume que d’enjeux – serait un ouvrage colossal d’environ 2 millions de signes en VF (plus de 1000 pages sur le fichier d’origine). L’objectif étant de caler la sortie sur celle de la VO, il s’avère que les délaisLire la suite « Point d’étape mastodonte – 1 »
Digressions autour du foisonnement
Le français est une langue plus « foisonnante » que l’anglais, à savoir qu’une traduction en français sera, en moyenne, 15 à 20% plus longue qu’un texte original dans la langue de Shakespeare. La preuve en est : Guillaume Secouelapoire nécessite 23 caractères espace comprise, alors que William Shakespeare en compte 19, soit une augmentation d’environ 20%,Lire la suite « Digressions autour du foisonnement«
Une quinzaine en enfer
[Comme je t’aime bien, je préfère te prévenir, c’est un peu long. Et j’eus su coder un sommaire sur WordPress, mais n’ai pas tellement le courage ni le temps de me replonger dedans, alors dans ma grande mansuétude je te mets des intertitres en gras sans lien pour cliquer dessus, c’est déjà ça.] 1. LeLire la suite « Une quinzaine en enfer«
Unboxing Le Masque tombe (Bone Season 4)
Tu te rappelles quand je t’ai présenté Le Chant se lève ? Eh bien, voici la suite. Ce tome 4 conclut le premier arc narratif de l’heptalogie prévue par l’autrice dès la publication du tome 1 (Saison d’os) il y a presque dix ans. On ne peut qu’être impressionné devant le travail abattu par Samantha Shannon. Je n’aiLire la suite « Unboxing Le Masque tombe (Bone Season 4)«
Urssafuffit maintenant (épisode 3)
Previously, on Urssafuffit maintenant : Au péril de sa vie et de celle de ses proches, notre auteur a finalement réussi à valider définitivement sa déclaration 2020. Cet exploit lui vaut la reconnaissance éternelle de sa psychologue, qui se félicite de ne plus être harcelée de coups de fil paniqués au milieu de la nuit. OnLire la suite « Urssafuffit maintenant (épisode 3) »
Urssafuffit maintenant (épisode 2)
Previously, on Urssafuffit maintenant : Par souci de simplification et pour éviter toute phobie administrative, il a été décidé que l’Urssaf du Limousin succéderait à l’Agessa pour le recouvrement des cotisations vieillesse des artistes-auteurs. Étonnamment, la première année s’est bien passée : la connexion s’est effectuée sans problème pour tout le monde (disons qu’il était parfois possibleLire la suite « Urssafuffit maintenant (épisode 2) »
Urssafuffit maintenant (épisode 1)
En 2020, le rapport Racine, dont la plupart des recommandations ont largement été enterrées, a eu notamment le mérite de mettre au jour un « petit » scandale : l’Agessa, qui avait la charge de prélever les cotisations santé et vieillesse des artistes-auteurs, ne recouvrait en réalité que les premières. De bonne foi, les auteurs pensaient donc cotiserLire la suite « Urssafuffit maintenant (épisode 1) »
M’sieurs-dames (et madelle)
Comment traduit-on « Mister » ? Ça, ça va à peu près, c’est Monsieur. Et en abrégé, Mr donne M. (pour rappel, Mr est donc un anglicisme). Soit. Et Mrs devient Mme. Notons tout de même que Mrs se prononce « Missiz », mais ne s’écrit pas au long, et donc que Madame se traduit Mrs, voire « Madam », mais queLire la suite « M’sieurs-dames (et madelle) »
On peut se tutoyer ? (Traduire le « you »)
Il paie pas de mine, ce « you », et même les pires anglophobes ont tendance à le comprendre. Pourtant, à traduire, ça peut être une gageure. Ça en fait l’une des questions qui reviennent de façon quasi systématique : quels rapports entretiennent les personnages au cours d’un roman, et donc comment trancher entre « tu » et « vous » ? Il arriveLire la suite « On peut se tutoyer ? (Traduire le « you ») »